Stéphane nous rejoint cette saison !

Ancien élève aux tous débuts du cours Acte 2, Stéphane a ensuite changé de vie pour devenir acteur et prof d’impro !

Ses cours d’Improvisation du mercredi soir ont débuté dans la joie et la créativité, mais qui est il vraiment?
Voici son interview de prof pour en savoir plus 🙂

 

Comment et pour quelles raisons as-tu commencé à faire du théâtre ?

Je ne m’épanouissais pas dans mon travail et j’avais besoin de m’amuser. En voyant un spectacle d’improvisation, je me suis dit : “C’est ça que je veux faire !”. Mais je crois que j’ai toujours fait du théâtre sans m’en rendre compte, j’ai toujours chercher à faire rire mon entourage et à me donner en spectacle.

Quel a été le déclic pour en faire ton métier?

Sans vouloir vous flatter, c’est en tant qu’élève chez vous que j’ai commencé à me dire que ma place était sur scène. A l’époque, j’avais un “vrai métier”, je passais des entretiens d’embauche pour travailler en entreprise, mais j’avais peur qu’on m’appelle pour me dire que j’étais pris. Il fallait que je parte et il fallait que je fasse du théâtre, c’est progressivement devenu évident pour moi.

 

Est-ce que tu te souviens de ton premier cours?

Oui, je me souviens qu’on devait se présenter par binômes. J’avais raconté que j’avais grandi au milieu de la jungle à Bornéo, j’avais inventé plein de détails pour faire croire que j’avais été élevé au milieu des singes un peu à la Mowgli. À la fin de la présentation, la prof me demande : “Mais c’est vrai ?”

 

Qu’est-ce que tu as ressenti la première fois que tu es monté sur scène devant un public ?

Je dirais un grand sentiment de liberté. De libération même. Et peut-être aussi la surprise de sentir un lien, une connexion avec le public sans même voir leurs visages.

 

Le meilleur/pire souvenir sur scène ?

Je me souviens d’une pièce où j’avais du mal à trouver mon personnage, le metteur en scène me donnait plein de consignes que je ne comprenais pas ou contradictoires. Après quelques représentations, je me dis que cette fois je vais jouer comme je le sens et pas comme on m’a dit de faire. Résultat : pour la première fois je me suis senti pleinement présent dans ce que je jouais, je sentais vraiment l’attention du public et je vivais sincèrement ce que je disais. À la fin du spectacle on a eu une standing ovation.


As-tu une anecdote marrante à nous raconter?

Je jouais une pièce dramatique dans un théâtre en plein air à la campagne. Je suis fou amoureux de cette fille qui m’a été enlevée, on va jouer la scène des retrouvailles. Haute intensité dramatique. Elle entre sur scène, je la regarde et on entend : “Meuhhhh”.

Et un souvenir de prof?

Un jour, je fais un cours sur le fait de prendre son temps, de ne pas se précipiter dans les mots, de jouer en dehors du texte, dans les silences. À la fin un élève me dit : “Je savais pas qu’on pouvait faire ça en impro. Je pensais qu’il fallait forcément que ça aille vite et que ce soit drôle. C’est un peu comme du théâtre.” Oui, la sincérité c’est aussi important en impro.

Une souvenir chez Acte 2 ?

Pas un souvenir précis, mais le sentiment d’avoir créé un lien fort avec ce groupe. À la fin de l’année, on avait vraiment un groupe uni même s’il y avait des personnalités très différentes. Et le souvenir de beaucoup me marrer surtout.

As-tu des petites habitudes avant de monter sur scène?

Rien de très original : je commence par me relaxer en m’allongeant au moins dix minutes avec de la musique. Puis je commence à faire des mouvements très lents pour relâcher les muscles et progressivement je vais vers des échauffements physiques plus engagés. Je termine par des exercices de voix et d’articulation. Et il y a souvent un petit craquage quelques minutes avant de monter sur scène où je peux chanter, danser ou… faire la libellule.

 

Quel est l’esprit que tu souhaites insuffler dans tes cours ?

Prendre du plaisir et s’amuser d’abord. Après, on y va progressivement, mais le plus important c’est d’abord l’écoute, pour jouer avec les autres, et pas seul. Et ensuite ne pas se précipiter. La phrase que je prononce le plus en cours : “Prenez le temps.”

 

Portrait presque chinois :

Si tu étais un personnage de fiction ?

Martin Eden

 

Si tu étais une réplique de cinéma ou de théâtre ?

“Ça n’est point lumineux, c’est de la merdasse.”

 

Si tu étais un super pouvoir ?

Etre capable de faire deux choses à la fois.

Si tu étais un mot ?

Oh là là !

 

Si tu étais un plaisir ?

Le bon vin.

Si tu étais un exercice d’impro ?

On donne deux personnages très différents et très marqués à deux improvisateurs. Après, il faut juste faire une impro en faisant se rencontrer les deux univers qui a priori n’ont rien à voir.

Si tu étais une catégorie?

Doublage.

Si tu devais choisir trois personnalités avec qui jouer sur scène / diriger comme comédiens?

Quelqu’un capable aussi bien de faire rire que pleurer : Dustin Hoffman, Robin Williams, Jim Carrey… ou plus proches de nous : Karin Viard, Marina Foïs, Benjamin Lavernhe, Laure Calamy…

 

* Merci à Stéphane d’avoir joué le jeu de notre petit questionnaire (Et à Pauline sa créatrice) !
Si vous voulez en savoir davantage sur Stéphane, filez découvrir sa bio !

Envie de rejoindre son cours?? Il reste des places ! Plus d’infos ici !