Julien est un fidèle de l’école, pour faire les photos de nos spectacles depuis des années !! Mais il est aussi comédien, et cette année il reprend cette casquette pour transmettre sa passion à nos débutants !
Avec Julien, la bienveillance, la douceur et le rire sont assurés…
Mais voici son interview des profs pour en savoir plus sur lui 🙂

Comment et pour quelles raisons as-tu commencé à faire du théâtre ?

Si l’on ne tient pas compte du rôle de poisson que j’ai tenu lors du spectacle de fin d’année en maternelle, c’est en CM1 que tout a commencé. J’avais envie d’intégrer le groupe mais le professeur réservait ceci exclusivement aux CM2. J’ai pu y entrer en cours d’année grâce au désistement d’un copain qui préférait jouer au foot.

 

Est-ce que tu te souviens de ton premier cours?

Mon premier vrai cours était au Laboratoire de l’Acteur. La magie a commencé dans le métro car Parmentier et son treillis vert est l’une des station les plus agréable. Puis le Labo, son vitrail, son mur en pierres apparentes et ces innombrables acteurs qui en veulent. Quelle énergie incroyable c’était !

Qu’est-ce que tu as ressenti la première fois que tu es monté sur scène devant un public ?

J’avais 10 ans. La scène était un T énorme et j’étais couché, le bras pendant dans le vide, à à peine 2 mètres des premiers sièges. Pendant que les spectateurs entraient, ma grand mère est venue me caresser la joue. Surpris, j’ai ouvert les yeux, elle me regardait en souriant. J’ai refermé mes yeux, remonté à bloc.

 

Le meilleur/pire souvenir sur scène ?

En CM2, la pièce racontait plusieurs contes africains, nous avions tous quelques tirades. J’ai commis l’erreur de ne pas raconter la bonne histoire, je m’en suis rendu compte immédiatement mais ma réaction d’enfant dans l’;erreur aura été de porter la main à ma bouche et de lâcher un gros « heu ! », ce qui a fait rire toute la salle… Terrible !
Les meilleurs souvenirs sont légion. Parvenir à déjouer des problèmes techniques en direct sans que le public ne s’en rende compte, un public qui refuse de s’arrêter d’applaudir, jouer avec des partenaires prestigieux… Quand on est au bon endroit, au bon moment et avec les bonnes personnes, rien n’est insurmontable.

As-tu une anecdote marrante à nous raconter?

Sur La Mouette, nous avons eu un changement de casting en pleine saison parisienne. La partenaire qui a repris le rôle de Macha n’a eu qu’une poignée de jours pour connaître son texte et la mise en scène. Le jour de sa première, nous la coachions tous sur scène, tout en jouant, et le public n’y a vu que du feu. C’était terriblement excitant, elle était époustouflante ! La Grande Blanche Veisberg !


As-tu des petites habitudes avant de monter sur scène?

J’aime travailler l’intimité de mes personnages, avec des petits détails que personne ne saura jamais. Avant de monter sur scène, je me concentre et m’échauffe en écoutant la musique préférée de mon personnage.

Quel est l’esprit que tu souhaites insuffler dans tes cours ?

La confiance est quelque chose d’essentielle. Il arrive qu’elle soit présente d’emblée, parfois il faut beaucoup pour la mériter. La confiance en ses partenaires, la confiance en son metteur en scène, la confiance en soi, la plus fragile.
Se débarrasser des choses superflues comme connaître son texte pour commencer à s’amuser. Trouver sa liberté dans la contrainte.
Nourrir l’intérêt, connaître l’apaisement, l’épanouissement, et soyons fous, le bonheur. Dilater le temps. Prendre son travail au sérieux sans se prendre au sérieux.

 

Tu n’es pas tout à fait nouveau chez Acte 2, quel est ton meilleur souvenir parmi nous ?

Je suis un sentimental, donc être rappelé pour rempiler a beaucoup de valeur pour moi.
Retrouver des visages, voir les acteurs progresser d’une année à l’autre, continuer de tisser du lien avec certaines personnes, c’est vraiment plaisant. J’ai quand même fait un travail assez solitaire pendant 3ans, il est assez complexe de relever un meilleur souvenir en particulier.
Mais malgré tout, énorme coup de cœur pour le groupe d’Elodie et son Dindon 1ère partie !!!
Ils étaient libres, unis, et ça va de soi, si drôles!

Portrait presque chinois :

Si tu étais un personnage de fiction ?

Jim Carrey dans Eternal Sunshine of the Spotless mind.

Si tu étais une réplique de cinéma ou de théâtre ?

« C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté. Cela fut, est et restera la vérité !
– Eddison ?
– Non. Keating ! »

Si tu étais un super pouvoir ?

Changer le passé.

Si tu étais un gros mot ?

Petit con.

Si tu devais choisir trois personnalités avec qui jouer sur scène / diriger comme comédiens?

Fidèle et intègre, j’aime m’entourer des personnes que je connais.

J’aimerais rejouer encore tellement de fois avec Alexis Moncorgé.

Partager la scène avec Marie Lagrée qui m’a très récemment autant étonné qu’attendri dans La Politique de l’Autruche..

Et mon ami Stéphane Gleyo !

* Merci à Julien d’avoir joué le jeu de notre petit questionnaire (Et à Pauline sa créatrice) !
Si vous voulez en savoir davantage sur Julien, filez découvrir sa bio !

Envie de rencontrer Julien et rejoindre son cours?? Il reste des places ! Plus d’infos ici !